Le décret du 17 novembre 2025 confirme que la filière REP des emballages professionnels répond à un schéma plutôt financier, ce que confirmait déjà la version projet du texte.
On ne manquera toutefois pas de relever que dans sa version publiée, le décret a notablement évolué dans sa rédaction par rapport à sa version projet. Par exemple, le décret du 17 novembre 2025 a supprimé la catégorie des emballages mixtes, là où la version projet avait uniquement supprimé la notion d’ « alimentaire ». La distinction reposant désormais sur les emballages ménagers et professionnels, laquelle pourra être précisée par un arrêté « périmètre » pris par la ministre chargée de l’environnement (un tel projet d’arrêté avait d’ailleurs été soumis à consultation publique, en même temps que le projet de cahier des charges).
Il est difficile d’anticiper sur le cadre règlementaire de la future filière REP des emballages professionnels, dès l’instant où certaines précisions devront être apportées par le cahier des charges (prise en charge opérationnelle, modalités de détermination des coûts liés à la reprise des emballages usagés en vue de leur réemploi, barème d’éco-modulation, etc.).
Enfin, si les emballages de produits relevant d’autres filières REP et qui sont clairement identifiés au sein du décret, ne relèvent pas de la filière REP des emballages ménagers comme professionnels, le décret n’apporte aucune précision sur les modalités de compensation des coûts dans le cas où les déchets d’emballages relevant de ces produits seraient pris en charge par le ou les éco-organismes agréés au titre de la REP des emballages.



![[webinaire] 21 novembre 2025 : « Etat de droit et Environnement : le Conseil constitutionnel face aux reculs environnementaux » (La Fabrique écologique)](https://www.gossement-avocats.com/wp-content/uploads/2023/03/conseil-constitutionnel.jpg)



Les Surligneurs et QuotaClimat vous donnent rendez-vous mardi 9 décembre à 19h pour un débat essentiel autour de la désinformation climatique 🌍
À l’été 2025, les cas de mésinformation sur le climat dans les médias audiovisuels ont explosé. On y dénombre, déjà 529 cas de mésinformation climatique entre janvier et août 2025 (cf. Data for Good, QuotaClimat ⏱ et Science Feedback).
Un brouillage massif du débat public, qui révèle que la désinformation climatique n’est pas seulement un problème scientifique. C’est un défi démocratique, qui interroge la responsabilité des médias, la régulation, la liberté d’expression et le rôle du droit dans la protection du réel.
D’ailleurs, une proposition de loi visant à encadrer la désinformation environnementale est actuellement examinée à l’Assemblée nationale, témoignant d’un besoin croissant de réponses juridiques face à ce phénomène.
À l’aune des 10 ans de l’Accord de Paris, nous proposons de décrypter ce phénomène et ses implications juridiques, avec les spécialistes :
🟡 Anne Tézenas du Montcel, journaliste spécialisée dans les enjeux climatiques et cofondatrice de Catapulte, un projet de recherche en faveur des journalistes et de l’environnement
🟡 Me Arnaud Gossement, avocat en droit de l’environnement
🟡 Eva Morel ⏱, Secrétaire générale de QuotaClimat et experte du rôle des médias et des politiques dans la désinformation climatique
📍 Rendez-vous mardi 9 décembre à 19h au Lucernaire
📩 Évènement sur inscription. Réservez votre place :
https://lnkd.in/es6TsFDm
🎟️ Entrée gratuite pour les adhérents des Surligneurs et les étudiants